Photo ci-dessus :
Un bec-en-sabot à face noire s’occupe de son
duveteux
sur l’île Marion, photo de
Maëlle
Connan
Les processus écosystémiques sont en train de changer dans le monde entier, notamment en raison de l’impact des espèces envahissantes, exacerbé par le changement climatique. Ce phénomène est particulièrement évident dans l’océan Austral, où un environnement plus chaud et plus sec permet la prolifération d’espèces autrefois limitées par le climat froid. La réserve naturelle spéciale d’Afrique du Sud, l’île Marion, ne fait pas exception. Les récents records d’attaques de la souris envahissante House Mouse Mus musculus sur les oiseaux de mer menacés de l’île suggèrent une profonde altération de l’écosystème naturel. Cette situation a conduit à l’éradication programmée des souris par la Commission européenne.
Projet Marion sans souris
actuellement prévu pour 2023.
Pour les trois prochaines années (2021-2023), un nouveau programme antarctique national sud-africain (SANAP) intitulé « Avian Scavengers as Indicators of Recovery of an Island Biota » (Les charognards aviaires en tant qu’indicateurs du rétablissement d’un biote insulaire), codirigé par Dr Maëlle Connan (Chargé de recherche à la Unité de recherche sur les prédateurs apex marins(Université Nelson Mandela) et Professeur Peter Ryan (Directeur de la Institut FitzPatrick d’ornithologie africaine(Université du Cap) se concentrera sur trois espèces de la guilde des charognards aviaires de l’île : le bec-en-sabot à face noire ou le bec-en-sabot mineur. Chionis minor, Mouette mélanocéphale Larus dominicanus et le labbe brun ou subantarctique Stercorarius antarcticus. En se concentrant sur ces trois espèces et sur certaines de leurs proies, le projet vise d’abord à combler les lacunes scientifiques identifiées qui sont cruciales pour planifier au mieux l’éradication de la souris. Deuxièmement, ces trois charognards seront utilisés comme indicateurs du rétablissement de l’écosystème terrestre après l’éradication en établissant des données de base pour la guilde des charognards et leurs proies par rapport auxquelles l’impact d’une éradication réussie des souris pourra être mesuré dans les années à venir.
Eleanor Weiderman, l’assistante de recherche sur le terrain qui passe l’hiver sur l’île pour le projet, a effectué des recensements réguliersuses pour déterminer la présence saisonnière et le comportements de lase trois scavenger species. Les comptages d’hiver ont maintenant a été complété par Eleanoravec l’aide de Isabel Micklem et Thando Cebekhulu, deux assistants de recherche ornithologique qui sont également hivernants four le Dr Azwianewi Makhadodans le cadre du projet sud-africain Département des forêts d’Afrique du Sud, Fisheries et de l’environnement (
DFFE
).
Ces comptages ont été communiqués à
Dr Anton Wolfaardt
le Projet Manager du Mouse–Libre Marion Projet, pour aider à l’éradication planification.
En outre, Eleanor, Isabel et Thando ont veillé à la poursuite du suivi à long terme des pétrels géants du Nord par l’Institut FitzPatrick.
Macronectes halli
et des pétrels errants
Diomedea exulans
et à tête grise
Thalassarche chrysostoma
Albatros – toutes les espèces dont les poussins sont attaqués et tués par des souris. Les poussins d’albatros errants des trois colonies d’étude sur la côte est de l’île ont été bagués en juillet, et avec les pétrels géants du Nord qui ont commencé à pondre en août, cela marque le début d’une saison de reproduction bien remplie !
Dr Maëlle Connan, chargée de recherche, unité de recherche sur les prédateurs marins, université Nelson Mandela, Gqeberha, Afrique du Sud, 31 août 2021.
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