Photo ci-dessus : Pamela et Neville Isdell lors d’une visite au Kalahari en 2020. Photo : Mark D. Anderson

Le projet Mouse-Free Marion est heureux d’annoncer que sa campagne ‘
Parrainer un hectare
qui vise à récolter trente millions de rands sud-africains pour éradiquer les souris prédatrices de l’île, a reçu son plus grand parrainage à ce jour. En deux tranches, Pamela Isdell a rejoint le « 100+ ha Club » en parrainant 150 hectares avec un don magnifique de 150 000 Rands. Elle ne devient que le quatrième membre du « club », qu’elle dirige désormais.

Pamela Isdell, et son mari Neville, sont bien connus de BirdLife Afrique du Sud. Ce sont des défenseurs passionnés de l’environnement qui soutiennent un certain nombre de projets de conservation importants en Afrique. Pamela est l’un des quatre parrains honoraires de l’organisation, avec le Dr Precious Moloi-Motsepe, Gaynor Rupert et Mark Shuttleworth.

Les Isdell ont fourni la majeure partie des fonds pour l’achat et la rénovation de la Isdell House, le siège de BirdLife South Africa à Johannesburg. En outre, Pamela finance le poste de « Pamela Isdell Fellow of Penguin Conservation » à BirdLife South Africa. Sa titulaire, Christina Hagen, travaille à l’établissement de nouvelles colonies continentales pour le manchot africain en difficulté. Neville Isdell finance le travail de conservation des vautours en Afrique australe, notamment pour le responsable du projet vautour de BirdLife South Africa. L’engagement des Isdell en faveur de la conservation s’est développé au cours de leurs premières années en Zambie, et plus tard, lorsqu’ils travaillaient et étudiaient en Afrique du Sud.

Pamela Isdell aime l’Afrique et son environnement naturel, d’où son engagement à soutenir un certain nombre d’initiatives importantes pour la conservation des oiseaux.

En remerciant Pamela Isdell, nous lui avons demandé ce qui avait motivé son parrainage. En réponse, elle a déclaré : « Il est certain que la nouvelle qu’un jeune homme [
Roeloff Botha, qui a parrainé 110 ha.
] a été si généreux m’a incité à suivre son exemple, tout comme les terribles photos des poussins attaqués ». Elle poursuit : « Je crois que BirdLife South Africa, sous la direction de Mark Anderson et de sa formidable équipe, peut aider à protéger la merveilleuse avifaune sud-africaine. Il m’a fait comprendre à quel point il est vital de les soutenir, qu’il s’agisse de vautours, de flamants roses, de pingouins ou d’albatros. L’île Marion est un habitat crucial pour la nidification des oiseaux de mer et les souris, ainsi que le changement climatique, sont en train de décimer la flore et la faune de l’île. Il est temps d’agir tant que nous le pouvons ».

Le projet Mouse-Free Marion est extrêmement reconnaissant à Pamela Isdell pour son parrainage. Comme elle a été inspirée par un généreux parrain pour faire le sien, le projet espère que sa contribution inspirera à son tour d’autres personnes à faire des parrainages, qu’il s’agisse d’un seul hectare ou de cent. Jusqu’à présent, 2260 ha (7,5 %) des 30 000 hectares de l’île ont été financés (par plus de 800 sponsors) dans le cadre de la campagne, mais il reste encore beaucoup à faire.

John Cooper, membre du groupe consultatif scientifique et technique, projet Mouse-Free Marion, 02 juillet 2021