Photo ci-dessus : Esme Beamish à Cape Point, sur la péninsule du Cap, avec l’océan Atlantique derrière elle ; photo de Bruce Paxton
Esme Beamish est une Capetonienne qui vit à Hout Bay, sur la péninsule du Cap, en Afrique du Sud. De là, on peut contempler les mers souvent agitées de l’océan Atlantique. Les jours de tempête, vous aurez peut-être même la chance d’apercevoir un albatros en train de voler, poussé vers le rivage par les vents contraires. Avec un tel foyer, sa licence en biologie marine obtenue à l’université du Cap (UCT), et ses récentes recherches sur le thème des les conflits entre l’homme et la faune en ce qui concerne les troupes urbaines de babouins du Cap ou babouins Chacma de la péninsule Papio ursinusIl n’est donc pas surprenant qu’elle ait soutenu le projet Mouse-Free-Marion (MFM) avec un généreux parrainage de 25 hectares, comme indiqué sur la page d’accueil du projet. Tableau d’honneur.
En tant qu’ornithologue et photographe « passionnée mais amateur », Esme a saisi l’occasion de participer au voyage Flock to Marion 2022, après en avoir entendu parler lors d’une conférence de Professeur émérite Peter Ryan (président du groupe consultatif scientifique et technique du projet MFM) et par le biais des bulletins d’information de la Commission européenne. BirdLife Afrique du SudCe qui lui a permis d’obtenir un généreux parrainage de 25 hectares.
Esme écrit à MFM News: « Je suis passionnée par la conservation de l’environnement marin, et en particulier des îles subantarctiques qui sont des refuges essentiels pour la faune et la reproduction des oiseaux de mer. Tant d’impacts humains sur l’environnement marin ne sont pas signalés ou passent inaperçus jusqu’à ce qu’une catastrophe se produise. Les quelques endroits sauvages restants, comme Marion, qui sont d’importantes îles de reproduction et qui sont menacés par les interventions humaines (comme les espèces invasives et le pillage des ressources halieutiques des océans) méritent d’être protégés et réhabilités. La souffrance des jeunes oiseaux marins victimes des souris domestiques de l’île est tout simplement inacceptable pour moi ».
Elle poursuit : « J’ai assisté à des conférences sur le projet MFM lors du voyage Flock 2022, données par
Anton Wolfaardt
(responsable du projet MFM) et
Guy Preston
(vice-président du conseil d’administration de la société à but non lucratif MFM). Elles étaient rationnelles, informatives et donnaient l’espoir que l’éradication des souris de l’île pouvait être réalisée ». Esme a déclaré qu’elle serait très heureuse de se porter volontaire et d’aider le projet MFM à quelque titre que ce soit lorsqu’elle sera libre de le faire dans le courant de l’année – une offre très aimable en effet. On réfléchit actuellement à la manière dont ses compétences et son expérience pourraient aider le projet. Merci, Esme, vous pouvez être sûre que nous nous contacterons bientôt !
John Cooper, correspondant de presse, projet Mouse-Free Marion, 21 mai 2024
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Risque pour les souris. Les albatros à tête grise se reproduisent sur une falaise de l’île Marion ; photographie et conception de l’affiche par Michelle Risi
Le projet Mouse-Free Marion est une société à but non lucratif enregistrée (No. 2020/922433/08) en Afrique du Sud, créée pour éradiquer les souris invasives tueuses d’albatros sur l’île Marion dans l’océan Austral.
Le projet a été initié par
BirdLife Afrique du Sud
et le ministère sud-africain
Département sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement
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Une fois achevé, le projet restaurera l’habitat de reproduction essentiel de plus de deux millions d’oiseaux marins, dont beaucoup sont menacés au niveau mondial, et améliorera la résilience de l’île face au réchauffement climatique.
Pour plus d’informations ou pour soutenir le projet, veuillez consulter le site suivant
mousefreemarion.org
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