Photo ci-dessus : Le seau d’épandage d’appâts est descendu au sol pour être rechargé avec des appâts céréaliers ; photographie de Lucie Pichot Alors que le programme Mouse-Free Marion (MFM) continue à travailler pour atteindre son objectif de 2027 d’éradiquer les souris domestiques Mus musculus qui tuent les oiseaux de mer de l’île, des nouvelles encourageantes pour l’équipe du projet et ses partisans nous parviennent de l’île subantarctique de France, l’île d’Amsterdam, et de la région de l’Atlantique. l’île d’Amsterdamà 3384 km de là, dans le sud de l’océan Indien. Le projet RECI (Restauration des écosystèmes insulaires de l’océan Indien) a annoncé l’achèvement de l’opération d’appâtage visant à éradiquer les rats surmulots Rattus norvegicus et les souris domestiques.
La première application d’appâts a eu lieu du 7 au 25 juin 2024, en larguant des appâts céréaliers contenant des rodenticides sur les 5800 ha de l’île, y compris le long des falaises d’Entrecasteaux, à l’aide d’un seau d’épandage d’appâts suspendu sous un hélicoptère monomoteur de type Airbus A350 B3, connu sous le nom d’Écureuil. L’hélicoptère a été opéré par une équipe de la société réunionnaise Helilagon.Par ailleurs, des appâts rodenticides ont été épandus à la main autour de la station scientifique de Martin-de-VivièsLes appâts ont été répandus à la main autour de la station scientifique de Martin-de-Viviès, avec l’appâtage des intérieurs, des plafonds et des sous-sols des bâtiments et des cabanes de chantier.
Afin de garantir l’accès à l’appât à tous les rats et souris de l’île, y compris les jeunes rongeurs non sevrés au moment de la première application, un deuxième traitement d’appât a débuté le 5 juillet et s’est achevé le 23 juillet.
Un deuxième traitement manuel des bâtiments de la station a également été effectué pendant cette période. Pendant et après l’opération d’éradication, l’équipe RECI a également été impliquée dans les activités suivantes
- la mise en place d’appâts de biosécurité et de stations de surveillance,
- le déploiement de pièges photographiques ;
- le contrôle des ressources alimentaires alternatives ;
- le contrôle de la disponibilité des appâts par l’établissement de quadrats répartis sur l’île ; et
- le démantèlement et le nettoyage des sites de chargement.
L’équipe d’éradication et tout le matériel des TAAF et d’Helilagon ont été récupérés le 19 août après quatre mois sur l’île par le navire antarctique français Marion Dufresne lors d’une visite de cinq jours.
Deux assistants de terrain sont restés sur l’île pour mettre en place un réseau de détection de la biosécurité et pour surveiller les pièges photographiques autour de l’île à la recherche de signes de rongeurs survivants.
Fabrice le Bouard, Restauration des écosystèmes insulaires de l’océan Indien, a informé MFM News que jusqu’à présent les signes sont prometteurs, aucun rongeur vivant n’ayant été détecté sur l’île au cours des deux premières semaines suivant la tentative d’éradication.
Cependant, comme le veut la pratique, une période de deux ans sans aucun signe de rongeurs est nécessaire avant qu’Amsterdam puisse être déclarée débarrassée de ses rats et de ses souris.
Marion étant cinq fois plus grande qu’Amsterdam, le projet Mouse-Free Marion sera une opération de bien plus grande envergure.
Il nécessitera plus de personnel, d’équipement et d’appâts.
Cependant, l’équipe du projet est « prête » et continue à travailler dur pour atteindre son objectif d’une île déclarée exempte du seul mammifère introduit avant la fin de la décennie.
Informations de Fabrice le Bouard du RECI et de la page Facebook des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Photographies de Lucie Pichot, TAAF. John Cooper, correspondant de presse, Projet Mouse-Free Marion, 17 septembre 2024 **************************************************************************************** Le projet Mouse-Free Marion est une société à but non lucratif enregistrée (No. 2020/922433/08) en Afrique du Sud, créée pour éradiquer les souris envahissantes tueuses d’albatros sur l’île Marion dans l’océan Austral. Le projet a été lancé par BirdLife Afrique du Sud et le Département sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement. Une fois achevé, le projet permettra de restaurer l’habitat de reproduction essentiel de plus de deux millions d’oiseaux marins, dont beaucoup sont menacés au niveau mondial, et d’améliorer la résilience de l’île face au réchauffement climatique. Pour de plus amples informations ou pour soutenir le projet, veuillez consulter le site suivant mousefreemarion.org.
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