Lors de la dernière réunion du groupe de travail sur la population et la conservation de l’Accord sur les albatros et les pétrels (
PaCSWG5
), qui s’est tenue il y a près de deux ans à Florianópolis, au Brésil, l’Afrique du Sud
signalé
sur l’état d’avancement des plans d’éradication des souris domestiques Mus musculus, introduites et tueuses d’albatros, dans sa zone subantarctique.
L’île Marion
. COVID-19 s’est ensuite retrouvé dans l’impasse avec la planification de 2020, mais tout est reparti de plus belle avec un chef de projet Mouse-Free Marion, Anton Wolfaardt,
nommé plus tôt cette année
une campagne de parrainage revitalisée et l’intention d’entreprendre l’éradication pendant l’hiver austral de 2023.
Immédiatement après le rapport de l’Afrique du Sud au Brésil, le membre expert de l’ACAP
Groupe de travail sur les prises accessoires d’oiseaux de mer
Nigel Brothers, membre expert australien, a spontanément contribué à l’initiative de crowdfunding « Sponsor a Hectare » de M-FM, confiant au responsable de l’information de l’ACAP le soin de ramener le don chez lui, au Cap. Aujourd’hui, Nigel et sa partenaire Catherine Bone ont parrainé un deuxième hectare sur les 29 000 ha de l’île Marion, cette fois au nom de sa petite-fille, Rosie Brothers, à l’occasion de son dixième anniversaire le mois dernier. Nigel écrit à ACAP Latest News: « Nous pensons qu’un cadeau de parrainage est une idée fabuleuse, comme le montre clairement le regard de fierté de Rosie ».
Nigel Brothers a travaillé sur la conservation des albatros pendant plusieurs décennies, notamment en lançant et en poursuivant pendant 20 ans une étude sur l’albatros timide endémique australien Thalassarche cauta, alors peu connu.
L’île aux albatros
une étude qui se poursuit aujourd’hui par d’autres personnes. Dès ses premiers pas dans l’observation et l’étude des oiseaux marins sur l’île Macquarie et sur les nombreuses îles de la côte de Tasmanie, il s’est attaqué au problème des prises accidentelles d’oiseaux marins par les palangriers, une menace jusqu’alors négligée. On peut dire que l’article qu’il a publié en 1991 dans la revue Biological Conservation a été le premier à alerter les communautés scientifiques et de conservation sur l’ampleur du problème. Cela a conduit Nigel à rédiger plusieurs manuels décrivant comment les pêcheurs à la palangre peuvent réduire leurs prises accessoires d’oiseaux marins. Il a participé activement aux groupes de travail et aux organes alliés d’organisations internationales telles que la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), diverses organisations régionales de gestion des pêches qui s’occupent des thonidés (t-RFMOs) et bien sûr l’ACAP lui-même. Son soutien à un effort d’éradication qui, s’il est couronné de succès, permettra de sauver de nombreux poussins d’albatros d’une mort atroce sur le Marion est donc particulièrement bienvenu.
Nigel n’est pas le seul pilier de l’ACAP à avoir parrainé des hectares, comme en témoigne la récente contribution de l’association britannique de l’agriculture biologique. Mark Tasker. D’autres parrainages par d’autres membres de la communauté ACAP seront certainement bien accueillis par
Marion sans souris
!
John Cooper, 1er mai 2021
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