Photo ci-dessus : Ian L. Jones sur l’île Kiska, îles Aléoutiennes, Alaska ; photographie de Brendan CoyleIan L. Jones est un ornithologue marin canadien dont la carrière dans l’étude de la biologie des oiseaux de mer remonte à 1982.
Il est actuellement professeur de biologie à l’université Memorial de St. John’s (Terre-Neuve).
Son groupe de recherche se concentre sur l’écologie des oiseaux de mer, en mettant l’accent sur la conservation, l’écologie comportementale, le cycle de vie et la démographie.
Il écrit qu’il est également impliqué dans l’écologie et la restauration des îles éloignées.
Ian se décrit comme un naturaliste qui s’intéresse à la flore arctique, aux mammifères marins, aux poissons de mer et d’eau douce, aux reptiles, aux amphibiens et aux papillons nordiques, ainsi qu’aux oiseaux de mer qu’il étudie.
Ian est marié à Jeannine Winkel, mammalogiste marine.
Compte tenu de son expérience et de ses intérêts en matière de recherche, notamment en ce qui concerne la restauration des îles, il n’est pas surprenant, mais néanmoins très apprécié, que Ian ait récemment contribué au projet Mouse-Free (MFM) en en parrainant 30 hectares pour l’éradication des souris domestiques introduites sur l’île et qui tuent les oiseaux de mer. MFM News a contacté Ian Jones pour en savoir plus sur les raisons qui l’ont poussé à faire un don généreux au projet MFM.
Il a répondu qu’il avait entendu parler du projet pour la première fois dans un article du journal The Guardian.
Il poursuit en écrivant « Le projet Mouse-Free Marion s’attaque à la menace mondiale de loin la plus importante pour les espèces d’oiseaux de mer et leurs populations : l’introduction de mammifères terrestres sur des îles éloignées. Ce projet particulier a rassemblé une équipe de scientifiques parmi les plus qualifiés au monde sur cette question difficile. Il ne fait aucun doute que le projet MFM et d’autres projets similaires constituent la meilleure stratégie pour promouvoir la conservation des oiseaux de mer.
Il est réconfortant de recevoir un tel soutien de la part d’un collègue biologiste et défenseur des oiseaux de mer.
Plusieurs membres de l’équipe du projet MFM ont commencé leur carrière en étudiant les oiseaux de mer, notamment le chef de projet, le chef de projet adjoint et le correspondant de presse bénévole.
Tous trois, ainsi que plusieurs autres membres de l’équipe, ont mené des recherches sur les oiseaux marins (et les phoques) sur l’île Marion.
Ian Jones conclut en disant : « Il est regrettable que diverses affirmations immatérielles diffusées sur les médias sociaux et par le biais de la pseudoscience aient créé des distractions qui ont entravé les efforts visant à répondre à la principale menace de conservation pour les oiseaux de mer – les mammifères terrestres introduits sur des îles éloignées ».
Des mots forts !
Il est indéniable que les oiseaux de mer sont confrontés à d’autres menaces graves à l’échelle mondiale, notamment les pêcheries marines, mais il est également indéniable que l’éradication réussie des mammifères introduits sur les îles des oiseaux de mer apporte des récompenses riches et quasi immédiates, car les populations rebondissent comme aucun autre effort de conservation.
Sur ce point, nous sommes tout à fait d’accord avec notre collègue canadien !John Cooper, correspondant de presse, Mouse-Free Marion Project, 14 août 2024 *****************************************************************************************************
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