Photo ci-dessus : Albatros indien à nez jaune par Maureen Rousseau de Artists & Biologists Unite for Nature (ABUN), d’après une photographie de Kirk Zufelt.

L’accord sur la conservation des albatros et des pétrels (ACAP) a annoncé « Effets de la maladie« comme thème de la Journée mondiale de l’albatros de cette année (WAD2025), la sixième à être organisée, le 19 juin 2025.

Le thème de cette année poursuit la tradition de présenter les menaces spécifiques auxquelles les albatros (et les pétrels listés par l’ACAP) sont confrontés. Il fait suite au thème inaugural « Éradiquer les parasites des îles« en 2020, « Assurer une pêche respectueuse des albatros« en 2021, « Le changement climatique« en 2022, « Pollution plastique« en 2023, et « Aires marines protégées » en 2024.

Deux espèces d’albatros sont utilisées pour soutenir le thème de la Journée mondiale de l’albatros de cette année, avec un concours de photographie, des affiches, des infographies et des œuvres d’art déjà produites par Artists and Biologists Unite for Nature (ABUN). L’une d’entre elles est l’exposition en voie de disparition L’un d’eux est l’albatros indien à nez jaune Thalassarche carteri, une espèce menacée qui se reproduit sur les îles du sud de l’océan Indien, notamment sur l’île du Prince-Édouard, en Afrique du Sud. Cette espèce est particulièrement menacée par Pasteurella multocida, responsable du choléra aviaire, et par Erysipelothrix rhusiopathiae (responsable de l’érysipèle) sur l’île d’Amsterdam, en France, où sa population reproductrice a diminué. La deuxième espèce est le en voie de disparition L’albatros d’Amsterdam Diomedea amsterdamensis, une espèce en voie de disparition, est endémique à l’île d’Amsterdam.

Albatros indien à nez jaune et poussin, Île-du-Prince-Édouard ; photographie de Peter Ryan

L’ACAP prévoit également une infographie décrivant la propagation séquentielle du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 dans les îles de l’océan Austral. L’infographie inclura l’île Marion, où l’on pense que le virus IAHP est à l’origine de la mortalité des animaux suivants Vulnérable vulnérables Diomedea exulans durant l’été 2024/25 (cliquez ici). La confirmation attend l’analyse des échantillons qui ont été récemment renvoyés en Afrique du Sud.

En danger : un poussin d’albatros errant sur l’île Marion ; photographie de Lucy Smyth

En raison de la présence possible du virus de l’IAHP sur l’île, le programme Mouse-Free Marion (MFM) ainsi que d’autres chercheurs sur le terrain ont suivi de près la situation et ont été formés à la reconnaissance des signes possibles d’IAHP chez les oiseaux et les phoques, ainsi qu’aux méthodes de surveillance et d’atténuation nécessaires. Les chercheurs ont pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas propager le virus. À cette fin, le South African Département sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnementl’autorité de gestion des îles du Prince Édouard, a élaboré un « Protocole pour la gestion de l’influenza aviaire hautement pathogène chez les oiseaux de mer » en collaboration avec les Western Cape Veterinary ServicesLes services vétérinaires de la province du Cap occidental, les ornithologues marins, les biologistes spécialisés dans les mammifères marins, les experts en maladies et les collègues étrangers ayant une expérience similaire.

WAD2025 s’appuiera sur les 13 membres du Groupe d’experts intersessions sur l’épidémiologie, l’évaluation et la gestion du risque de maladie (le Groupe IAHP) pour le guider dans la présentation du thème de cette année. À cette fin, il travaillera en étroite collaboration avec Patricia Pereira Serafini, co-présidente du groupe de travail sur la population et l’état de conservation (PaCSWG) de l’Accord et membre principal du groupe sur l’IAHP.

John Cooper, correspondant de presse, projet Mouse-Free Marion, 21 février 2025

**********************************************************************************

Albatros indien à nez jaune par l’artiste ABUN Lea Finke, d’après une photographie de Kirk Zufelt

Le Mouse-Free Marion Project est une société à but non lucratif enregistrée (n° 2020/922433/08) en Afrique du Sud, créée pour éradiquer les souris envahissantes tueuses d’albatros sur l’île Marion dans l’océan Austral. Le projet a été lancé par BirdLife Afrique du Sud et le Département sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement. Une fois achevé, le projet permettra de restaurer l’habitat de reproduction essentiel de plus de deux millions d’oiseaux marins, dont beaucoup sont menacés au niveau mondial, et d’améliorer la résilience de l’île face au réchauffement climatique. Pour de plus amples informations ou pour soutenir le projet, veuillez consulter le site suivant mousefreemarion.org.