Image ci-dessus : Albatros errant, photographie de Trevor Hardaker

Suite à l’intérêt croissant des médias sociaux pour le projet Mouse-Free Marion (MFM) après la publication, le mois dernier, de l’article sur le projet « Marion sans souris » dans les médias sociaux. La France se tourne à nouveau vers Marion ! 2025 Nous vous proposons ce résumé de la structure et de la gouvernance du projet.

Le projet MFM est un partenariat entre le Département des forêts, de la pêche et de l’environnement (DFFE) et BirdLife South Africa (BLSA), établi par un protocole d’accord.

Le projet est géré au plus haut niveau par un comité directeur coprésidé par deux directeurs généraux adjoints du DFFE, M. Nonhlanhla Mkhize (Direction des programmes environnementaux) et Mme Radia Razack (Direction des océans et des côtes), ainsi que par M. Mark Anderson, directeur général du DFFE. Mark Andersondirecteur général de la BLSA. Pour confirmer le soutien gouvernemental de haut niveau, Mark Anderson, président du comité de gestion du projet MFM, s’est entretenu avec le directeur général de la BLSA. Comité de gestion du projet MFM et Anton WolfaardtAnton Wolfaardt, directeur du projet MFM, ont rencontré l’ancien et l’actuel ministres du DFFE, Barbara Creecy et le Dr Dion George. Les ministres ont exprimé leur soutien total au projet lors de ces réunions.

L’entreprise à but non lucratif Société à but non lucratif MFM a été créée en tant que véhicule à usage spécial pour gérer l’engagement de la BLSA dans le projet MFM. Le NPC est présidé par Mavuso MsimangMavuso Msimang, qui a été directeur général des parcs nationaux d’Afrique du Sud de 1997 à 2003. Le NPC est composé d’un groupe d’éminents directeurs, dont Trevor Manuel, ancien ministre sud-africain des finances, Nosipho Jezile, ambassadeur sud-africain en Italie et ancien directeur général de la DFFE, et Guy Preston, ancien directeur général adjoint de la DFFE.

Pratiquer une bonne gouvernance d’entreprise et veiller à ce que le projet soit conforme à la loi King IVLe CNP MFM dispose d’un certain nombre de structures, dont un Comité d’audit et de risqueprésidé par Philip Calinikos, expert-comptable senior. Tous les fonds collectés pour le projet MFM sont spécifiquement affectés au projet. Les comptes sont vérifiés par KPMGet les états financiers annuels sont disponibles sur demande.

Le projet a nommé six parrains, basés en Afrique du Sud, au Japon, au Royaume-Uni, en Australie et aux États-Unis, qui apportent un soutien et des conseils au niveau international. Son Altesse Royale le Duc d’Édimbourg est l’un des six parrains.

Une partie importante du travail préparatoire qui est actuellement entrepris comprend l’obtention des autorisations réglementaires de plusieurs départements gouvernementaux, et l’équipe du projet MFM travaille en étroite collaboration avec ses collègues du DFFE sur la préparation de ces documents.

Après deux échecs récents de l’éradication des souris introduites, sur l’île de Gough dans l’Atlantique Sud (Royaume-Uni) et sur l’atoll de Midway dans le Pacifique Nord (États-Unis), les méthodes d’éradication prévues pour Marion ont fait l’objet d’un examen rigoureux, ce qui est compréhensible. Il s’agissait notamment d’organiser un atelier d’experts mondiaux en Nouvelle-Zélande en novembre 2023 et de commander deux documents examinés par des experts en 2024 : une révision de l’étude de faisabilité de 2015 sur les souris de Marion et une révision de l’étude de faisabilité de l’année précédente. étude de faisabilité de 2015 et un plan de recherche. En prenant les mesures nécessaires et responsables pour affiner la planification méticuleuse du projet MFM, des recherches supplémentaires sur l’île Marion seront entreprises en 2025 et 2026, ce qui permettra d’informer et de renforcer la conception de l’éradication.

Nous n’avons qu’une seule occasion d’éradiquer les souris de l’île Marion, et nous devons réussir. Si nous échouons, il faudra des décennies avant qu’une nouvelle tentative soit possible. À cette fin, l’éradication sera dirigée par Keith Springer, directeur des opérations du MFM, qui a une grande expérience de l’éradication des mammifères introduits sur les îles de l’océan Austral, et qui a notamment dirigé avec succès l’effort d’élimination des lapins, des rats et des souris de l’île Macquarie.

Lors du voyage Flock to Marion AGAIN ! 2025 le mois dernier, le Dr Anton Wolfaardt a fait une présentation sur l’avancement du projet MFM.

Toute personne souhaitant obtenir davantage d’informations sur le projet MFM peut envoyer ses questions à l’adresse suivante info@mousefreemarion.orget un membre de l’équipe y répondra. Le projet MFM site web du projet MFM contient des informations complètes sur le projet. Pour tenir les internautes au courant, le site publie un article d’actualité hebdomadaire, a lettre d’information trimestrielle est envoyée par courriel aux abonnés, et le projet est actif sur Facebook et sur Instagram.

Mark D. Anderson, PDG de BirdLife Afrique du Sud et directeur du projet Mouse-Free Marion

NPC, 06 février 2025

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Le Mouse-Free Marion Project est une société à but non lucratif enregistrée (n° 2020/922433/08) en Afrique du Sud, créée pour éradiquer les souris envahissantes tueuses d’albatros sur l’île Marion dans l’océan Austral. Le projet a été lancé par BirdLife Afrique du Sud et le Département sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement sud-africain des forêts, de la pêche et de l’environnement. Une fois achevé, le projet permettra de restaurer l’habitat de reproduction essentiel de plus de deux millions d’oiseaux marins, dont beaucoup sont menacés au niveau mondial, et d’améliorer la résilience de l’île face au réchauffement climatique. Pour de plus amples informations ou pour soutenir le projet, veuillez consulter le site suivant mousefreemarion.org.